Cuba: l'agriculture n’avance pas, même si plusieurs indicateurs se développent
Au cours de 2012, 16 indicateurs de l'agriculture à Cuba ont augmenté, cependant les engagements énoncés dans le plan n’ont pas été achevés: le riz, le miel, la viande de mouton et de chèvre, rapporte le journal Granma ce jeudi.
Dans l'assemblée pour analyser les résultats de l'industrie, dirigée par Gustavo Rodríguez Rollero, la tête du ministère de l'Agriculture, Moraima Céspedes Morales, Ministre adjoint de l'économie du secteur, a ajouté que huit indicateurs ont diminué.
Elle a dit que la production prévue de la pomme de terre n'a pas été atteinte, elle a seulement atteint un 93 pour cent, tandis que 231 000 tonnes de bananes ont été affectées à la suite de l'ouragan Sandy, qui a frappé les provinces orientales Octobre dernier.
La récolte de haricots a été surpassée dans un 9 pour cent, même s’il a été reconnu qu’elle a subi des dommages par el non-respect du contrat, dans certains cas, et dans d'autres par le détournement des produits et la non-exécution des investissements dans l'irrigation, dans la mécanisation et le séchage.
En ce qui concerne le lait de vache, sa production a augmenté dans un 9 pour cent par rapport à 2011, mais seulement avec un peu plus des 484 millions de litres, ce qui représente le 91 pour cent du nombre prévu.
La livraison du lait a été limitée par de faibles rendements (3,8 litres par vache laitière), des fissures dans les contrats et le mauvais état physique de plus de 5000 vaches.
À propos du processus de livraison de terres en friche en usufruit, Pedro Olivera Gutiérrez, directeur du Centre National de Contrôle de la Terre, a déclaré que l'objectif immédiat est de continuer à centrer les efforts pour faire produire les plus de 1 529 000 hectares donnés.
À la fin de l'année 2012, ont été traitées 189 954 cas, dont 174 316 ont été approuvés (le 91,8 pour cent). Le ministre Gustavo Rodríguez a déclaré que « l’on ne peut pas faire les choses dans l'agriculture pour sortir du moment »
Il a dit : « Il faut planifier et faire le bien, à partir des conditions intégrales en chacun des éléments afin d'assurer la production alimentaire ». Les déficiences contractuelles, le non-accomplissement productif, des irrégularités dans les paiements -hors terme – et les stratégies pour améliorer le travail en matière de santé animale et végétale, et d'autres
sujets ont également été abordés lors du conclave.